Atelier d'artiste

À l’instar du loft, l’atelier d’artiste décloisonne les espaces et redistribue les volumes. Il ne s’importune pas de petites pièces fermées, mais s’ouvre sur une grande pièce lumineuse. Verrière et baies vitrées font entrer les lumens. À l’époque, le but n’était pas de maintenir une forme d’intimité, mais de profiter de grands volumes pour stocker des œuvres parfois imposantes. N’oublions pas que les ateliers d’artiste n’étaient pas des habitations mais, des lieux de travail !

Un bien atypique qui a le vent en poupe

Si on leur trouve un charme désuet aujourd’hui, il ne faut pas oublier qu’ils étaient conçus pour être fonctionnels. C’est donc naturellement que les ateliers ont séduit à partir des années 1970, de nouveaux corps de métier, et notamment des professions dites créatives : des architectes et photographes d’abord puis des écrivains à la recherche d’un lieu aussi charmant qu’une alcôve. Des professions pour qui les frontières entre travail et vie privée se brouillent et qui apprécient la double hauteur pour faire installer une mezzanine, par exemple.

Depuis quelques années, l’atelier d’artiste a le vent en poupe. C’est, selon une étude d’Espaces Atypiques, un bien immobilier recherché.

Lorsque les acquéreurs rêvent d’un bien de caractère, ce sont majoritairement vers les anciens lieux industriels et commerciaux comme les lofts ou les ateliers qu’ils se dirigent. Et pour cause : lumière naturelle, larges verrières et espaces modulables, il y a de quoi faire rêver un futur propriétaire créatif.