La nouvelle vie de M. Cloos, metteur en scène allemand, client d’Espaces Atypiques

Hans Peter Cloos a vécu 25 ans dans une ancienne petite imprimerie de 120m2, ouverte sur sept mètres de hauteur sous plafond. Un bien atypique qui, il le raconte, déconcertait souvent ses amis, et qu’il a pris soin de retaper de A à Z.

Metteur en scène pour le théâtre et le cinéma, Hans Peter Cloos a d’abord vécu à Berlin, puis à New York dans les années 80, puis enfin Paris, où il travaillait pour le Théâtre de la ville. En arrivant dans la Ville Lumière, il a recherché difficilement un appartement semblable à ceux qu’il aimait à Brooklyn : un grand espace ouvert pour pouvoir exercer sa profession, et pour accueillir également l’atelier de sa femme, costumière. Il a fallu se faire à l’idée : à Paris existaient beaucoup de très beaux appartements, haussmanniens pour la plupart, mais tous avaient la particularité d’être cloisonnés, avec peu de d’ouverture. 

Alors, ils achètent d’abord ensemble une petite usine de fabrication de chaussures de 180m2 en périphérie parisienne, pourvue d’un étage, et y installent leur famille. Ils ramènent Brooklyn à Paris, le retapent pour le faire leur, et resteront 25 ans dans ce loft aménagé. Leurs enfants grandis, puis partis, ils cherchent un autre espace à explorer, plus petit cette fois, qui conviendrait à leurs nouveaux besoins. Aidés cette fois par Espaces Atypiques, ils se tournent vers une ancienne imprimerie, localisée rue de Bagnolet dans le 20ème arrondissement.

La magie opère de nouveau. Sur 112m2, avec 4,2 mètres de hauteur sous plafond, ils redoublent d’invention et de créativité, et illustrent leur facilité à manier les grands espaces. La maison prend cette fois encore des allures plus contemporaines : pensée la plus écologique possible, ils en modifient les murs, mettent du chauffage au sol, installent une verrière. 

Né d’un véritable coup de coeur, le lieu est pensé de façon à ne pas dénaturer ce qu’il était, mais aussi en écho avec la personnalité du couple. Construit là-aussi comme un loft, avec en son coeur un patio ouvert sur le ciel, menant sur les différentes pièces, il est tourné, comme le veut l’époque moderne, vers la praticité. Ainsi, y figurent une élégante cuisine, bâtie de façon à laisser entrer la lumière et autour une technologie moderne, un grand dressing ouvert, une mezzanine imaginé comme un espace à soi… 

Lorsqu’on demande à Hans Peter Cloos ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, il répond : 

“Je fuis le rustique [NDLR : en témoigne la grande contemporanéité de ses appartements, et son adoption de la philosophie loft avant l’heure] et je cherche un point de vue toujours plus minimaliste. Mes amis étaient étonnés du choix de mes couleurs et matières, le noir, le bois, le béton, la lumière… j’ai poussé le vice jusqu’à mettre du parquet dans ma cuisine.” 

Un anticonformisme qui dénote un goût pour l’atypique, une façon de penser différemment, propre à M. Cloos, mais aussi à Espaces Atypiques.

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